Mbeng ou la mort sonne plus comme un mot d’ordre qu’un titre anodin d’ouvrage dans un contexte où plusieurs jeunes se retrouvent aujourd’hui contraints à faire le choix entre mbeng ou alors la mort. En effet, heurtés à certaines réalités, ceux-ci se retrouvent au carrefour de confusions plurielles, notamment d’ordre identitaire, socio anthropologique, religieux et politico-économique.
Cet ouvrage traduit la volonté d’une jeunesse africaine de faire des compromis avec les autres malgré tout et de porter haut l’étendard de l’Afrique. La réflexion menée est donc le fruit d’une longue remise en question des fondements de notre existence et des concepts complexes et peut être pompeux, mais surtout ambiguës qui nous caractérisent, notamment la jeunesse, le statut de jeune africain et celui d’avenir. Des idées et des perspectives ont été émises, exprimant le voeu de cette jeunesse de faire des compromis mais également  de bénéficier de concessions.
« Quoiqu’il en soit, même si je peux endurer la rudesse de la conjoncture sans qu’une traitresse larme n’expose mon agonie, je fonds littéralement en larme à l’écoute d’une mélodie mélancolique. Eh bien je suis fragile ; je me bats parce que je suis vulnérable. Le combat n’est donc pas pour les plus forts, mais pour ceux-là qui sont faibles mais veulent tout de même avoir le droit à la vie et la liberté d’être libre… Ce combat est pour ceux-là pour qui la bataille est l’ultime recours, ceux qui n’ont personne qui se battra pour leurs intérêts et leur bien-être. Mais aussi et surtout, ce combat est pour ceux qui ont sérieusement et tellement cherché sans trouver, ceux qui n’ont jamais abandonné mais sans jamais être récompensés, ceux qui ont travaillé sans jamais être payés, ceux qui ont gentiment attendu leur tour sans que jamais il n’arrive, ceux qui veulent supporter mais sont toujours poussés à bout. »